Au programme deux très bons polars et un western fantastique touchant :
« Les salauds devront payer » de Emmanuel Grand :
Wollaing nord de la France, le chômage fait des ravages, la drogue et la violence se déchaînent chez les jeunes. La jeune Pauline Leroy est retrouvée assassinée en pleine rue, après avoir été menacé par Wallet, un bodybuilder embauché par des prêteurs véreux.
Erik Buchmeyer est envoyé sur les lieux, accompagné de Saliha une jeune inspectrice. Erik Buchmeyer va alors plonger dans de vieilles histoires du coin et découvrir des secrets datant de 20 ans en arrière.
Un polar social haletant qui nous prend aux tripes et ne nous lâche pas, efficace, avec des personnages tous plus ou moins torturés aux caractères bien trempés.
« Journal d’un vampire en pyjama » de Mathias Malzieu :
Mathias Malzieu raconte dans ce journal d’un vampire, commence celui-ci fin 2013, en pleine promotion de son film « La mécanique du cœur » apprend qu’il est atteint d’une maladie rare, l’aplasie médullaire. Il doit alors vivre en chambre stérile à l’hôpital et subir de lourds traitements et perdre peu à peu ses forces.
Un roman toujours dans son univers western fantastique mais qui touche autant que « Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi ».
On souffre, on a peur avec lui et on s’interroge sur la suite de ce jedi écureuil.
« Il reste la poussière » de Sandrine Collette :
La mère vit seule avec ses quatre fils en pleine pampa. Les deux aînés Joachin et Mauro mènent la vie dure au petit Rafael sur qui ils expriment toute leur haine. Stefan le cadet, lui est considéré comme l’idiot de la bande, toujours à marmonner seul et à faire sa vie tout seul. Le père de toute cette famille, un poivrot, a disparu du jour au lendemain.
Dans ce western bien glauque, comme d’habitude avec Sandrine Collette les choses vont sombrer peu à peu et de plus en plus loin dans la noirceur. J’adore son écriture. Chaque personnage raconte son histoire à chaque chapitre et la tension monte peu à peu au fil de la lecture.
Voilà pour les petites lectures pas très joyeuses, je l’avoue, du moment. Je viens tout juste de commencer le roman « La frontière du loup » de Sarah Hall sortie il y’a très peu de temps, qui se passe en partie en Ecosse (histoire de m’immerger pour les prochaines vacances !) sur les conseils d’un libraire de la charmante nouvelle petite librairie nantaise « La vie devant soi » rue Foch. Allez les voir, ils sont vraiment sympas et pas avares en conseils ! Ils se sont tous les deux décarcassés pour me trouver quelque chose se passant en Ecosse, mission pas forcément simple.
A très bientôt.