Suite de ma note concernant mes lectures de la rentrée littéraire.
Je parlerai dans cette note de trois ouvrages, mais pour les prochaines je changerai de forme et ne ferai plus qu’une seule note par livre, pour un souci de meilleure lecture.
Tout d’abord mon gros coup de cœur de la rentrée étrangère il s’agit de « Black Rock » Amanda Smyth.
L’histoire se situe en Afrique. Célia est une jeune fille qui vit avec sa tante, ses deux cousines et Roman le compagnon de sa tante. Le roman débute mal Célia subit un viol et fugue loin de Black Rock pour débuter une nouvelle vie. Celle-ci deviendra alors nourrice chez un médecin et commencera alors une histoire d’amour interdite.
« Black Rock » est un roman descriptif qui nous immerge totalement en Afrique, on a le sentiment de se retrouver aux côtés de notre héroïne. Les animaux, les fruits, les paysages, tout est dessiné sous nos yeux.
Sachant qu’il s’agit d’un premier roman, ce livre est celui que je défend ardemment en librairie en ce moment.
« Nagasaki » d’Eric Faye, est un court roman de la rentrée française mais adapté d’un fait divers réel.
Shimura San est un célibataire qui vit seul à Nagasaki. Celui-ci s’interroge un jour sur la disparition de nourriture au sein de son frigo.
Peu de temps après, il installe des caméras dans son logement pour surveiller durant la journée de son bureau.
Ainsi il découvre qu’une femme vit chez lui sans qu’il s’en soit rendue compte.
Ce court roman décrit avec une écriture efficace comment l’isolement peut nous rendre complètement aveugle aux autres.
Le roman féminin de la rentrée mais qui est loin d’être naïf et trop léger : « Plage » de Marie Sizun.
Anne attend son amant sur une plage bretonne. Celui-ci doit la rejoindre pour le week-end, après avoir passé quelques jours avec sa famille.
Anne imagine alors la vie de ses voisins de serviette et se remémore les bons moments avec son amant.
Ce roman possède une écriture fluide, agréable qui nous emporte sur le sable breton. Il décrit comment l’espérance et l’attente peuvent emprisonner. A lire, en plus l’éditeur (Arléa), ils éditent des biens jolis romans.
Voili voilou, bonne lecture à tous et vous inquiétez pas, je continue mes lectures donc très bientôt d’autres critiques.