Petit coup de coeur de la rentrée littéraire qui est malheureusement un peu passé inaperçu, mais c’est une auteure à suivre.
Dans son précédent roman Twist, Delphine Bertholon abordait un sujet d’actualité à l’époque la situation d’une jeune fille enfermée par un homme pendant plusieurs années, mais tout en ne subissant aucune violence de la part de son ravisseur.
Celle-ci vivait simplement chez cet homme mais ne sortait jamais de sa maison.
Ce roman m’avait très vite happé, car celui-ci décrivait les sentiments de la jeune fille en question, tout en ne sombrant pas dans le pathos. La jeune fille gardait l’esprit clair par rapport à la situation.
Dans « l’Effet Larsen » Nola qui a 18 ans vient de perdre son père.
Celui-ci a été tué un soir en sortant de son salon de coiffure d’un coup de fusil par un homme devenu fou.
Nola doit maintenant s’occuper de sa mère Mira qui est en pleine dépression.
Nola doit en plus de gérer son chagrin, gérer celui de sa mère et subvenir aux besoins de la famille en travaillant dans un bistrot.
Malheureusement malgré tous ses efforts, la mère de Nola va devoir être interné.
Le sujet est très dur, le deuil, mais Nola doit faire face à cette vie qui continue et aux soucis qui affluent.
L’écriture est juste, précise et ne tombe pas dans le mélodrame, justement le rythme donné dans le roman montre que malgré tout ce qui arrive à notre héroïne, la vie continue pour elle.
Si vous souhaitez lire quelque chose de prenant allez-y jetez vous dans ce roman, et dans les précédents de Delphine Bertholon.